Des diplômés se racontent

Les possibilités sont nombreuses après un premier cycle en sciences biomédicales, comme en témoignent ici quelques diplômés du programme, qui ont choisi des avenues aussi diverses que l’enseignement, la gestion de projets, le génie biomédical, la cytogénétique et l’administration des sciences de la santé.

Vous êtes invité à interagir avec eux afin d’en savoir plus sur les parcours suivis, des domaines d’activité souvent moins connus, les types d’emploi offerts. Regardez les vidéoclips, consultez les données biographiques et notez les courriels si vous voulez en savoir plus. Ils sont prêts à partager leur expérience avec vous !

Catherine Habel

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Après la durée réglementaire de mon stage de fin de baccalauréat, que j’ai eu la chance d’effectuer en Suisse, j’ai pu compléter mon projet en étant engagée au laboratoire comme assistante de recherche. De retour au Canada, j’ai décidé de faire une maîtrise en microbiologie et immunologie, à l’hôpital Sainte-Justine.

Emploi, études ou projets actuels

Je suis actuellement étudiante à la maîtrise en microbiologie et immunologie, à l’hôpital Sainte-Justine.

Description du travail ou des études actuelles

Je travaille avec un modèle murin transgénique d’hépatite auto-immune, chez lequel on peut induire la maladie par injection d’auto-antigène. Nous avons remarqué que des injections subséquentes d’ADN codant pour cet antigène retarde l’apparition de la maladie. J’étudie les mécanismes qui pourraient expliquer cette protection, soit une modification de la balance des lymphocytes TH1 et TH2, une modulation des lymphocytes T régulateurs ou un épuisement des lymphocytes T cytotoxiques.


Frédéric L’Hérault

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Diplôme de baccalauréat en enseignement de la science et de la technologie au secondaire (B.Ed), Université de Montréal
Diplôme de maîtrise en administration scolaire (M.Ed), Université de Montréal

Emploi, études ou projets actuels

Conseiller pédagogique en science et technologie au secondaire
Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Description du travail ou des études actuelles

L’emploi de conseiller pédagogique comporte des fonctions de conseil et soutien auprès des intervenantes et intervenants des établissements scolaires et des services éducatifs relativement à la mise en oeuvre, au développement et à l’évaluation des programmes d’études, à la gestion de classe et à la didactique.

Conseils à de futurs diplômés

Je suis disponible pour conseiller les étudiants en Sciences biomédicales qui ont un intérêt pour l’enseignement, que ce soit au secondaire ou au collégial.


Marie-Thérèse Bourjeily

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

DESS en administration des sciences de la santé
Maîtrise en développement du médicament (option réglementation)

Emploi, études ou projets actuels

Maîtrise en développement du médicament

Description du travail ou des études actuelles

La maîtrise consiste en une année de cours relativement à l’industrie pharmaceutique, allant de la chimie et fabrication à la pharmacoépidémiologie, en passant par la recherche clinique et la réglementation. Il y a un stage en industrie de huit mois et des rotations au niveau des autres départements.

Conseils à de futurs diplômés

L’industrie pharmaceutique est un milieu de travail très diversifié et peut répondre à des attentes très variées. Je ne connaissais pas le domaine avant mon DESS en administration des sciences de la santé, et cela a été une révélation: c’est un milieu d’études et de travail à considérer !


Mélanie Beaulieu Bergeron

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Maîtrise en cytogénétique au Département de pathologie et biologie cellulaire de l’UdeM.
Doctorat en cytogénétique au Département de pathologie et biologie cellulaire de l’UdeM.

Emploi, études ou projets actuels

Je débute ma formation du Collège Canadien des Généticiens Médicaux (CCMG) en cytogénétique au CHU Sainte-Justine dans le but d’être cytogénéticienne clinique. Le CCMG offre aussi une formation en biochimie clinique et en biologie moléculaire clinique.

Description du travail ou des études actuelles

La formation, qui se fait en milieu hospitalier, permet d’acquérir toutes les notions théoriques et pratiques, mais également la formation requise à la gestion des laboratoires de cytogénétique clinique. La formation compte un petit volet théorique, où on assiste à des conférences et à un cours, mais surtout un volet pratique, où on fait plusieurs stages de quelques mois dans différents labos afin de se familiariser avec toutes les techniques de cytogénétique et des domaines connexes. Au terme de la formation, il y a un examen théorique et pratique, qui nous permet d’être certifié (un peu comme les médecins avec leur examen du Collège Royal).

Conseils à de futurs diplômés

Ne pas hésiter à « magasiner » son stage pour découvrir des domaines différents: rencontrer les différents superviseurs pour qu’ils vous fassent visiter le labo et vous montrent le travail qui y est accompli. Questionnez les étudiants pour qu’ils vous racontent ce qu’ils font dans une journée typique. Le but du stage, c’est avant tout de découvrir un monde que vous connaissez peu ou pas. Il est parfois possible de faire des stages d’été en plus du stage obligatoire. Informez-vous aussi sur les possibilités de bourse pour les stages d’été; ça vous permettra de faire un stage tout en combinant le tout avec une « job d’été ».

Aussi, n’hésitez pas à aller aux journées Portes ouvertes ou Carrières des différents départements. Des étudiants et des professeurs/chercheurs y sont et peuvent vous parler concrètement de ce qu’ils font. Finalement, n’hésitez pas à aborder les différents chercheurs qui vous donnent des cours; ils sont souvent très heureux d’avoir des étudiants curieux qui s’intéressent à ce qu’ils font!


Maxime Pedneault

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

J’ai commencé un DESS en environnement, santé et gestion de catastrophe. Je suis présentement inscrit à la maîtrise en santé communautaire, avec mémoire. Mon stage de recherche portait sur l’épidémiologie sociale du tabagisme chez les jeunes. J’ai étudié l’influence du quartier et des environnements sur les taux de tabagisme chez les jeunes Montréalais.

Emploi, études ou projets actuels

Je fais des recherches sur l’épidémiologie génétique du tabagisme.

Description du travail ou des études actuelles

J’étudie les résultats de séquençage génétique, dans le but de déterminer l’influence d’un gène sur les habitudes tabagiques. Un laboratoire a séquencé les variations alléliques du gènes CYP2A6 chez 900 jeunes montréalais. Ce gène code pour l’enzyme du cytochrome p450 2A6. Ce gène est responsable de la métabolisation de la nicotine. Nous avons également administré des sondages pendant 20 cycles, sur une période de 5 ans. Plusieurs questions portent sur les habitudes tabagiques.

Il nous sera possible de corréler les résultats des sondages avec ceux des analyses génétiques. Nos hypothèses sont que les « High Metabolizer », ceux qui ont une activité enzymatique élevée du CYP2A6, métabolisent la nicotine plus vite, donc présentent des symptômes d’addiction tabagique.

Conseils à de futurs diplômés

Les épidémiologistes s’intéressent aux déterminants de la santé, autant sociaux que biologiques et environnementaux. L’épidémiologie est au coeur de toutes les études de santé, les épidémiologues jouant souvent un rôle de soutien et de spécialistes des méthodes.

Il s’agit surtout d’un travail d’analyse plutôt que de laboratoire. Par exemple, nous concevons un devis expérimental dénué de biais, d’erreurs ou de sources de confusion. Vient ensuite la cueillette de données, suivie de l’analyse. Nous utilisons beaucoup d’outils statistiques.

La formation en santé communautaire à l’UdeM est complète et bien encadrée. Cependant, les connaissances apprises au cours de notre baccalauréat en sciences biomédicales sont très pertinentes, en particulier la méthode scientifique et la rigueur.


Maryse Robidoux Léonard

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Après le baccalauréat en Sciences biomédicales, j’ai choisi de compléter le microprogramme de 2e cycle en formation à l’enseignement post-secondaire, à l’Université de Montréal, puisque l’enseignement m’a toujours intéressée. J’ai effectué mon stage final au Cégep de Saint-Laurent, où j’ai enseigné la biologie humaine. Par la suite, j’ai choisi de mettre ma carrière d’enseignante en veilleuse et de me lancer à nouveau dans les études universitaires. En effet, pour compléter mon baccalauréat en Sciences biomédicales, j’ai eu la chance d’effectuer mon stage de recherche final dans une clinique d’audiologie et d’ORL à Lyon, en France. L’expérience a été des plus enrichissantes, à tous les plans. J’ai énormément appris durant ces 3 mois de stage et j’ai eu l’opportunité de découvrir le monde de l’audiologie que je ne connaissais pas. Conséquemment, après avoir complété ma formation pour enseigner au niveau collégial, j’ai choisi de refaire un nouveau baccalauréat, en audiologie à l’Université de Montréal. Mon baccalauréat est présentement terminé et j’en suis à la maîtrise en audiologie, que je compléterai d’ici septembre 2010.

Emploi, études ou projets actuels

Je termine actuellement ma maîtrise en audiologie à l’Université de Montréal. Je pourrai travailler par la suite, soit en centre hospitalier ou en centre de réadaptation. Je compte rester à Montréal pour les années à venir, mais je n’exclus pas l’idée de faire quelques contrats dans le Grand Nord québécois, auprès des peuples amérindiens qui y résident et qui ont souvent beaucoup de besoins en audiologie mais qui reçoivent peu de service en raison de leur éloignement géographique.

Description du travail ou des études actuelles

Au cours de toutes mes études en audiologie, j’ai eu l’opportunité d’effectuer différents stages en milieux hospitaliers. J’ai effectué la plupart de ces stages en région, pour découvrir de nouveaux milieux cliniques ailleurs au Québec ou au Nouveau-Brunswick. La passion du voyage qui m’a piquée en 2005 alors que je faisais mon stage à Lyon ne m’a en effet plus quittée depuis ce temps. Dans cette optique, j’irai donc faire mon internat final en audiologie à Vancouver cet été. Par ailleurs, je travaille présentement sur mon projet de recherche de fins d’études, qui traite de l’ototoxicité et de l’impact de certains produits chimiques sur l’audition des travailleurs qui y sont exposés. Mes connaissances acquises lors de mon baccalauréat en Sciences biomédicales me sont donc très utiles, de même que toute la rigueur scientifique qui nous était alors enseignée. Mon grand intérêt pour la biologie humaine et médicale transparaît d’ailleurs dans mon sujet de projet de recherche.


André Kougioumoutzakis

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Maîtrise en Sciences neurologiques (Université de Montréal)

Emploi, études ou projets actuels

Enseignant au Collège de Rosemont

Description du travail ou des études actuelles

J’enseigne l’histologie et les techniques histopathologiques aux étudiants du DEC en technologie d’analyses biomédicales.

Conseils à de futurs diplômés

Soyez proactif. N’attendez pas d’avoir fini vos études avant de rechercher des expériences de travail dans votre domaine. Celles-ci font souvent la différence sur votre CV. Par exemple, j’ai été démonstrateur pour plusieurs cours pendant que j’étudiais à la maîtrise. Cette expérience m’a aidé à décrocher mon emploi actuel.


Patrick Lacasse

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Suite à mon baccalauréat en sciences biomédicales à l’Université de Montréal (2e cohorte du programme, graduation en 2004), je me suis inscrit à la maîtrise en immunologie et virologie au Centre INRS – Institut Armand-Frappier de Laval. Sous la direction du Dr Alain Lamarre, j’ai eu la chance d’effectuer un projet de recherche visant à démontrer l’efficacité d’une nouvelle plateforme vaccinale conçue à base de pseudoparticules virales d’un virus
de plante, le virus de la mosaïque de la papaye.

Emploi, études ou projets actuels

Suite à ma maîtrise, j’ai été engagé en 2008 comme agent de recherche dans le laboratoire du Dr Suzanne Lemieux au Centre INRS – Institut Armand-Frappier de Laval pour mener un projet visant à caractériser et identifier la fonction du récepteur Ly49B exprimé sur les monocytes, macrophages et neutrophiles.

Mon emploi d’agent de recherche dans le labo du Dr Lemieux m’a également donné la chance de participer à l’organisation et à la gestion du programme Apprentis en biosciences. Ce programme éducatif et scientifique permettait à plus de 40 étudiants du secondaire à venir passer 1 semaine d’immersion totale dans l’un des laboratoire du Centre INRS – Institut Armand-Frappier.

Après 1 an 1/2 à travailler comme agent de recherche, j’ai décidé de réorienter ma carrière et de me concentrer sur la promotion de la science. En septembre 2009, j’ai alors été engagé comme gestionnaire de projets au bureau des affaires académiques de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal. Mon principal mandat à l’IRIC est de développer de nouvelles stratégies et mettre sur pied diverses initiatives afin d’augmenter le nombre d’étudiants recrutés à la maîtrise et au doctorat au sein des diverses équipes de recherche de l’IRIC.

Description du travail ou des études actuelles

Mon emploi actuel comme gestionnaire de projet au bureau des affaires académiques de l’IRIC m’amène à développer et à gérer divers projets en matière de recrutement étudiant, comme l’organisation de visite de nos laboratoire, la mise sur pied d’un programme d’offre de stages, l’organisation d’événements institutionnels à caractère scientifique et/ou académique, la création de projets de partenariat avec d’autres universités dans le monde, etc.

Conseils à de futurs diplômés

La recherche sur le cancer et sur les mécanismes immunitaires impliqués dans le cancer vous intéresse? Je vous invite à venir découvrir toutes les opportunités que vous offre l’IRIC, tant au niveau des stages de 1er cycle que des études de 2e et de 3e cycles.


Charles-Hubert Lafantaisie-Favreau

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Maîtrise de recherche en génie biomédical – génie tissulaire et biomatériaux à l’École Polytechnique de Montréal.

Emploi, études ou projets actuels

Maîtrise de recherche en génie biomédical – génie tissulaire et biomatériaux à l’École Polytechnique de Montréal. Mon projet consiste en l’élucidation du processus immunitaire responsable des propriétés régénératrices du cartilage d’un biomatériau, le chitosan. Je suis aussi chargé de travaux dirigés d’un cours de biologie cellulaire et moléculaire.

Description du travail ou des études actuelles

Mon projet de maîtrise actuel consiste entre autres à l’évaluation de diverses préparations de chitosan de différentes conformations enrichies d’une variété de cytokines, autant in vitro que dans un modèle animal, le lapin. In vitro, la culture cellulaire, la thromboélastographie et diverses techniques de biologie moléculaire sont utilisées. Les tissus prélevés suite aux traitements in vivo sont analysés en immunohistochimie, en biologie moléculaire et en microtomographie à rayons X.


Marie-Claude Laliberté

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Après mon baccalauréat en sciences biomédicales, je me suis inscrite au programme de maîtrise en sciences pharmaceutiques, option Médicament et santé des populations, à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. L’option que j’ai choisie est axée sur l’épidémiologie appliquée aux médicaments et à leur usage (recherche clinique). Ce programme offre plusieurs autres options (ou branches) avec une orientation différente vis-à-vis les médicaments (recherche fondamentale, économie, etc.). Après avoir complété mes cours de maîtrise (cours d’épidémiologie, de statistiques, de pharmaco-épidémiologie et d’évaluation économique) et avoir suffisamment avancé mon projet de recherche, j’ai effectué un passage direct au doctorat dans ce même programme.

Emploi, études ou projets actuels

Je suis présentement dans la troisième année de mon doctorat.

Description du travail ou des études actuelles

Ma thèse porte sur le développement et l’évaluation d’interventions visant à améliorer la détection et le traitement de l’ostéoporose en soins de première ligne. Mon premier projet de recherche consistait en l’évaluation de l’impact d’un atelier de formation offert à des médecins de famille sur la prévention de l’ostéoporose. Des patients âgés candidats à un dépistage ou à un traitement pour l’ostéoporose suivis par les médecins exposés à l’atelier de formation, ainsi que des patients semblables suivis par des médecins de famille qui n’ont pas participé à l’atelier ont été suivis via les bases de données de la RAMQ. À l’aide des codes de procédures médicales et de médicaments, j’ai pu observer que l’atelier de formation a produit une augmentation de tests de dépistage pour l’ostéoporose et de traitements pour l’ostéoporose chez les femmes et chez les patients à haut risque.

Mon deuxième projet de recherche constitue en une méta-analyse des interventions visant à améliorer la détection et le traitement de l’ostéoporose en soins de première ligne.

Finalement, mon troisième projet sera une enquête auprès de pharmaciens communautaires, de médecins et de décideurs concernant le dépistage et la gestion des maladies chroniques, telles que l’ostéoporose, en pharmacie communautaire. J’ai couramment la chance de présenter mes résultats de recherche dans des congrès et conférences, autant locales qu’internationales. En parallèle avec mes projets de recherche, je suis impliquée dans le Conseil étudiant des étudiants aux cycles supérieurs du programme de sciences pharmaceutiques ainsi que dans le comité organisateur d’un congrès étudiant nord-américain d’épidémiologie et de biostatistiques.


Virginie Messier

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

Après mon baccalauréat en Sciences biomédicales, je me suis inscrite à la maîtrise en nutrition à l’Université de Montréal. Mon projet de maîtrise portait sur les effets de l’entraînement en résistance sur le regain de poids chez des femmes post-ménopausées en surpoids ou obèses. Mon directeur de maîtrise était Dr Rémi Rabasa-Lhoret. Ce projet se déroulait à l’Unité Métabolique du Département de nutrition de l’Université de Montréal. Cette unité de recherche se nomme maintenant Plateforme de recherche en obésité, métabolisme et diabète et est située à l’Institut de recherches cliniques de Montréal.

Emploi, études ou projets actuels

J’ai obtenu mon grade de maîtrise à l’été 2009. Je travaille maintenant comme assistante de recherche à la Plateforme de recherche en obésité, métabolisme et diabète dirigée par Dr Rémi Rabasa-Lhoret. Notre unité de recherche participe à l’avancement des connaissances dans le domaine de l’obésité et du diabète. Nous possédons tout l’équipement nécessaire pour réaliser des tests physiologiques précis et des interventions dans le domaine de la nutrition et de l’activité physique: composition corporelle, métabolisme énergétique, épreuve à l’effort, mesures anthropométriques, sensibilité à l’insuline, biopsie musculaire et de tissu adipeux. Les différents projets de recherche réalisés par notre plateforme portent, entre autres, sur l’optimisation et l’avancement des connaissances dans le traitement du diabète, les bénéfices de l’entraînement musculaire chez les personnes âgées et la prévention des maladies cardiovasculaires.

Description du travail ou des études actuelles

Ma principale tâche est de coordonner des projets de recherches, c’est-à-dire recruter les participants, les rencontrer pour faire les différents tests avec eux, faire le suivi et l’entrée de données. Puisque nous travaillons avec des sujets humains, je dois préparer différents documents à être soumis à notre comité d’éthique et faire le suivi des différents projets avec ce comité. On me confie également la rédaction d’articles scientifiques et l’analyse statistique des données.

Conseils à de futurs diplômés

Notre plateforme de recherche peut accueillir des étudiants pour des stages si les projets en cours ou à venir le permettent. Si vous désirez effectuer un stage chez nous, simplement me faire parvenir par courriel votre curriculum vitae et votre dernier relevé de notes. Je me chargerai de les transmettre au Dr Rémi Rabasa-Lhoret.


Benoit Senécal

Parcours académique après le baccalauréat en sciences biomédicales

À la suite de mon baccalauréat en Sciences biomédicales, je me suis inscris à la maîtrise en éducation, option enseignement des sciences et technologies au secondaire.

Cette maîtrise a été créée en collaboration entre l’UQAM et l’UdeM et vise à donner le brevet d’enseignement à des détenteurs de bac dans un domaine spécialisé en donnant les cours nécessaires de pédagogie. C’est une maîtrise de 60 crédits qui se donne habituellement à temps partiel à raison de 2 cours de soir par session et un cours d’été. La maîtrise a principalement été créée pour les professeurs déjà présents dans les écoles, mais qui enseignaient sans brevet, donc la moyenne d’âge du programme est tout de même élevée (environ 35 ans).

Emploi, études ou projets actuels

Je fais de la suppléance au secondaire et j’ai eu un contrat d’enseignement d’une durée de 1 mois. Étant donné que les cours de maîtrise se donnent le soir, il est possible de travailler à temps plein dans les écoles et de gagner en expérience tout en faisant ses cours de pédagogie. C’est une alternative intéressante, car les stages sont rémunérés (mais il est nécessaire d’avoir son propre groupe au moment des stages) et à la fin du programme, vous avez en votre possession un brevet d’enseignement ET un meilleur échelon de rémunération dû à la maîtrise. Par contre, la maîtrise à temps partiel s’effectue en 4 ans ce qui est assez long, mais rien n’empêche d’avoir un poste d’enseignement conditionnel durant cette période et donc d’entrer tout de suite sur le marché du travail et poursuivant des études à temps partiel.

Description du travail ou des études actuelles

Après 15 crédits de cette maîtrise, je peux affirmer que la charge de travail n’est pas très grande et les professeurs tiennent compte du fait que la majorité des élèves ont aussi des familles ou des charges de travail importantes à l’école.