Mieux dormir pour combattre la maladie d’Alzheimer

6 juillet 2022

De gauche à droite : Dr Jonathan Brouillette, Mme Audrey Hector, Dre Valérie Mongrain

 

Au Canada, le manque de sommeil est loin d’être rare. Or, pour une santé optimale, les Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures recommandent que les adultes âgés de 18 à 64 ans aient en général de 7 à 9 heures de sommeil de bonne qualité chaque jour, avec des heures de coucher et de lever régulières. Une étude récemment publiée par Statistique Canada révèle toutefois que si les trois quarts des adultes canadiens respectent les recommandations sur la durée du sommeil, la qualité du sommeil et la variabilité des heures de sommeil laissent à désirer pour bon nombre d’entre eux.

Ce manque de sommeil réparateur n’est pas sans conséquence : non seulement nuit-il à la capacité d’une personne de vaquer à ses activités quotidiennes, mais il fait aussi augmenter le risque de maladie d’Alzheimer, maladie neurodégénérative qui touche près de 750 000 personnes au pays.

Grâce au financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), des chercheurs de l’Université de Montréal étudient le lien possible entre le sommeil et la maladie d’Alzheimer afin de comprendre comment la maladie survient et prend progressivement le contrôle du cerveau.

En effet, le Dr Jonathan Brouillette et la Dre Valérie Mongrain, dont les laboratoires sont situés au Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, se penchent sur la façon dont le manque de sommeil peut accélérer l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Ils s’intéressent surtout à l’hippocampe, partie du cerveau qui gouverne l’apprentissage, la mémoire et le sommeil. Audrey Hector, étudiante au doctorat sous la supervision du Dr Brouillette, fait partie de l’équipe de recherche.

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