Jean-Francois Gauchat

Sciences de la santé
Professeur titulaire
Faculté de médecine - Département de pharmacologie et physiologie
Roger-Gaudry, local S455
514 343-6111, poste 31619

Expertise de recherche

Fonctions de nouveaux ligands du récepteur au CNTF ("Ciliary Neurotrophic Factor") dans le développement et la réponse immunitaire; identification d'adjuvants utilisables en immunothérapie anti-cancéreuse à l'aide des récepteurs du système immunitaire inné.

Biographie

Biologiste moléculaire de formation, Jean-François Gauchat a obtenu son doctorat à l'Université de Genève en 1985. Il poursuit par la suite des études postdoctorales à l'Université de Bern, en immunologie clinique, puis aux États-Unis, au DNAX Research Institute. Ces expériences de recherche le conduisent alors à travailler sur diverses pathologies liées au vieillissement, aux allergies et à l'asthme.
L'académique et le privé
Pendant plus d'une dizaine d'années, Dr Gauchat travaille dans le milieu de la recherche pharmaceutique privée. Ses diverses expériences (Centre de recherche de Netslé, Suisse; Institut de Biologie Moléculaire Glaxo, Suisse; Centre d'immunologie Pierre Fabre, France) lui ont montré la force de la recherche lorsque le travail s'effectue en équipes de chercheurs, regroupant diverses compétences vers la réalisation d'un but commun.
Depuis 2002, Dr Gauchat est professeur en pharmacologie à l'Université de Montréal, où il dirige un groupe de recherche composé essentiellement d'étudiants gradués. Il travaille sur l'immunité innée : « l'immunité innée est la première réponse immunitaire de l'organisme. C'est la réponse la plus importante puisque c'est celle qui permet à l'individu de survivre avant que les autres types de réponse soient produits. Elle est constituée de différentes molécules qui reconnaissent les pathogènes et répondent à leur attaque. Certains récepteurs, comme les TLR (Toll-like receptors) sur lesquels nous travaillons, reconnaissent des motifs moléculaires conservés chez les pathogènes. Par exemple, les bactéries ont une série de structures propres qu'on ne retrouve pas dans les cellules humaines. D'autre part, la recherche académique, par rapport au privé, a l'avantage d'offrir beaucoup plus de liberté aux chercheurs dans les sujets à explorer, mais le travail avance moins vite si on ne peut travailler en équipe, en combinant les forces, les compétences et les techniques. Son objectif est donc de mettre en place des collaborations afin de dynamiser le travail collaboratif ».
Collaborations internationales
C'est d'ailleurs pour augmenter l'efficacité de son groupe de recherche que Dr Gauchat a initié par le passé des contacts avec des laboratoires en France, avec lesquelles s'effectuent entre autres des échanges d'étudiants. « Nous avons des collaborations avec un groupe à Marseille et un autre à Angers. Pour nos étudiants, il est très intéressant de pouvoir découvrir d'autres façons de travailler dans des laboratoires à l'étranger, et parfois de les intégrer à nos propres recherches ».

Affiliations de recherche UdeM

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